(combat de l’impossible)

Cèdres de révoltes provocantes
Fustigés par les vents de langues bien pensantes
Cèdres téméraires, déchirés, toujours vivants
Qui n’en finissent de combattre,
Vainqueurs de l’impossible,
Les petits sentiments des coeurs comptables…
Si tu les laisses briser les murs millénaires
Où s’étiolent enchaînées les fleurs de nos âmes,
Nos corps abreuvés de désirs amers
Eclateront,
Soleils libérés de paralysies asphyxiantes,
Ivres d’espace
Fleurs incandescentes
Racines et branches interminables
Sur les chemins inviolés
De l’univers qui nous attend
Au sourire de vérité…
Cèdres vainqueurs des glaces qui t’engourdissent,
Tu les portes dans tes yeux,
Ils sont les flammes d’amitiés possibles
Ils sont lumière, ils sont l’audace
Ils voudraient, si tu le veux,
Te nourrir de rosées et d’étoiles filantes
Qui fleurissent joyeuses dans mon enfance…
Oh cèdres de mes amours
Cèdres de mes combats
Ne soyez pas des dieux jaloux
Ô cèdres hors-la-loi…

Ils sont toujours là
Ils sont nés de partout
Ceux qui au nom de la joie