Bateaux-goélands

Bateaux-goélands sur la mer
Sourire de voiles
Mains qui se cherchent
Collines couchées dans le lointain.
Mon amour est au rendez-vous.
Les cormorans en parlent aux rizières.
Le regard se perd
Paisible
Derrière un train
Qui entre dans les arbres
Disparaît
Et n’arrive nulle part.
La quête s’arrête où finit le songe.
Sortilèges des nuits habitées de galaxies
Des rives enchantées
Des montagnes du désert
Qui se parent d’aurores profondes.
Le soleil cherche à se reposer.

Je me suis assis au chevet de l’absence.
Son œil froid
Vide
M’a regardé avec insistance.
Sur tous les chemins
La solitude est en errance.
Ne la regardons pas
Elle ne mérite aucune caresse
Aucun sourire
Seuls les lointains chantent.
Courons sur l’inénarrable
Avec les oiseaux et les nuages
Les lunes qui grandissent
Les étoiles filantes
La joie des arbres qui fleurissent
La merveille des herbes qui parlent.

Viens
Les passes du demain
Nous attendent.

Mars 2004