Vanner le sable et le vent


à Maria-Rosa, Faustino, Mario, Sonia, Marcellino, Stefano, Alessio, Daniela et à leur mère Maria

…il est bien évident qu’il y a du féminin qui passe chez certains hommes qui savent ne pas le refouler, comme il y a du masculin qui demeure chez beaucoup de femmes, non analysé. Et, à vrai dire, ces classifications-là n’ont guère d’importance : ce qui compte, c’est plutôt pour chaque sujet la possibilité affolante de s’ouvrir à l’autre en allant vivre en l’autre sans vouloir le coloniser ou le nommer d’un autre nom que son nom d’autre.
(A. Duault)

Le ciel s’est mis à crier
Chants de lumière
Traverser le pont
Principes
Derrière la haie
Mots fragiles
Un soleil de sable
Evasions
Tout en haut du mur
La fête de l’été
Dehors il fait froid
La liberté est ailleurs
Poussière d’aurores et de crépuscules
Les grues passeront ce soir
Auschwitz
Une poignée de vie
S‘asseoir devant l’inarrivable
Regard à l’horizon
Été de pleines lunes bien mûres
Sur la grève du lointain
Figuiers en espoir
Agonie de l’âme qui cherche
En écoutant Hamlet
Désert fleuri de genêts d’étoiles
Chemin d’obsidienne
Horizon d’acacias en fuite
Rythmes du silence
Infinitudes
Un oiseau dans un piège
Un banc de sable
Demain l’oubli