Rets aux nuages

à Ginevra

Et si on parlait du bonheur? De vivre, de sentir,
d’aimer, de lire, de penser. Si on parlait des
sagesses antiques, modernes, orientales,
occidentales? Histoire de se rassembler, de se
délester du bruit et de la fureur, de faire le vide
et de s’exercer à une promenade métaphysique. Si
on ouvrait les livres de sagesse et de bonheur,
comme si c’était la première fois? Avec
ingénuité, circonspection, attention, étonnement.
Rien que pour s’émerveiller, se laisser porter, se
questionner, sans critique acide ni panégyrique…
(Gilles Weyer)

Danses des infinitudes
Sous les aisselles de la sagesse
Un train doit arriver
Caresse qui voudrait se dire
Le soleil s’est pendu
La clé de l’enfant
Le bistrot de la solitude
Tu arriveras
Ailes éclamées
Les dunes chantent
Tu seras toujours dans mes désirs
Les saisons m’appellent
Parallèles
L’aube ne m’a pas oublié
Dans l’oeil du faucon
Les pêchers fleuriront au matin
Soir
Rive aux espoirs
Pénombres
Bidonville à Djakarta
La plage des lunes perdues
Musique en bandoulière
Sous l’arbre aux branches de vent
Quel est ton nom?
Les roseaux de l’éphémère
Dans la rue
Caresser l’intimité du silence
Je n’apprendrai jamais à fermer les yeux
Habitant de l’horizon
L’amour est passé par là
Les arbres reviennent
Le val perdu
Le fleuve s’en va
Incendie
Mélancolie
Avant que la marée ne monte
Demain
L’autre rive
Oiseaux couleur de vent
Soif de lumière
Silence d’une lune sur la neige