Soir

 

Je regardais la plaine
Avec l’espoir qu’elle me regarde
Me parle
Me reconnaisse.
C’était le soir dans le train
Après avoir quitté Shanghai
Elle ouvrait la cage aux couchants
Avant de s’endormir dans ses mares
Ses rizières
Qui se souviennent
Des rires-enfants.
La brise faisait sourire le vert tendre des bouleaux
Des mûriers.
Il manquait les aliziers blancs.

Novembre 2002