Chants de l’inutile

à ma sœur Liliana

…C’est le rythme, la respiration, l’alternance de périodes d’inquiétude et d’apaisement, de chagrin et de consolation, de privation et de satisfaction qui donnent le sentiment d’être vivant et provoque le sentiment qu’on appelle bonheur. Le bonheur n’est pas le contraire du malheur ; la suppression de tout malheur créerait un sentiment de vacuité, de non-vie.

Boris Cyrulnik

Cri dans la steppe
Complainte d’une corne de brume
Rire de la vie immobile
L’amour est en route
Lune au bout des rails
Plaine gercée d’espoirs vides
Invitation
Savoir inutile du temps
Méditation
Libellules rouges
Chant du silence
Lambeaux de songes
Peur des lassitudes
La plaine respire les tournesols
Pages blanches
Descendras-tu le fleuve?
Opacités
Bonheur ordinaire
Fuite du temps
Croisement des intentions
Peut-on se souvenir et pardonner?
Liberté esseulée
Poussière de tessons
Nacre-corail-soleil