Madadayo

 

à Akira Kurosawa

Rien n’est plus
dangereusement facile
que de renoncer
(M. Yourcenar)

Madadayo est un recueil aux inspirations multiples où le poète chante le désespoir de ceux qui soufrent, de ceux que hante le fantôme de la mort.

Que ce soit l’enfant qui cherche, qui espère, l’innocence bafouée, tuée, ou l’être estropié rencontré au hasard des chemins, lors de voyages en Inde, au Vietnam, chacun illustre un monde “où la tristesse devient beauté”.

Les paysages, encore ancrés danse la mémoire des voyages, fleurissent tout au long de ces tableaux et la nature est omniprésente telle la mousson “vierge déflorée par les années qui passent”.

Madadayo est un ensemble de visions attendries, bouleversées ou éblouies.

Du passé qui hante le poète au futur chargé d’espoir, existe cette quête incessante de l’Autre, dans un univers souvent impitoyable, et les mains se tendent vers tous les déracinés et les oubliés de la souffrance. Le poète ne peut ignorer “la fatigue d’espérer dans les yeux de l’enfant battu”.

Le temps fuit, inexorable, mais ne peut nous faire oublier les affres d’un passé belliqueux. Face à l’orgueil du héros le poète écrit: “ton masque ne cache pas de printemps” et s’écrie “je n’aime pas la guerre”.

Quel beau chant d’amour et d’espérance! (Brigitte Ourabah)

On a fauché des ciguës cet été
A mort, amour et mort
Ne comptez pas trop sur elle
Vent-Paravent
Loup y es-tu ?
Au théâtre ce soir
Il grandira
Errances immobiles
Les aréquiers veillent sur la nuit
Sous les fenêtres de l’hiver
Jardin fidèle
Hello!
Elle chante
Portraits
Le tigre ne viendra pas boire
Mains
Dans la plaine du temps
Mousson saigon
Rire de midi
Trajectoires du désir
N‘arrêtez pas le vent
Quand la neige fleurira
Troncs d’arbres-âmes à la dérive

Les Dames ont perdu le Chemin

Sur la crête aux alisiers

J’ai 17ans

Les Dames ont perdu le Chemin

Préfères-tu l’armée de l’ombre ou la lumière?

Toi qui m’as fusillé

Il pleut