Angelo Venturi est né le 25 août 1939 à Villa Cappella, hameau de Ceresara, près de Mantoue en Italie.
Son enfance dans la plaine du Pô a connu les sévérités et les tendresses d’une Nature à laquelle il s’est peu à peu identifié. Elle est devenue l’épiphanie de sa vie intérieure, le visible de son invisible.
Après des études universitaires de philosophie, psychologie et théologie à Milan, il s’est installé en France en poursuivant des études universitaires de lettres classiques et d’italien à Rouen, Caen et Paris.
Après un long séjour en Normandie et avoir poursuivi des études de droit, d’archéologie et de mathématiques dans différentes facultés françaises et italiennes, il a été, jusqu’en juin 2002, professeur de sciences et techniques documentaires à Saint-Raphaël.
Il est décédé le 18 avril 2018.
Il a publié, depuis 1984, vingt quatre recueils de poèmes:
- Le mendiant de l’impossible (St-Germain-des-Prés 1984)
Grand Prix de prose poétique de la ville d’Avignon et sélection nationale pour le prix J. Audiberti - La plaine des songes (idem 1989)
- Saison de Pothos (idem 1991)
- Rive aux attentes (idem 1993)
- Voyage sans escale (idem 1994)
- L’infini ne sait plus où aller (idem 1995)
- Villes bâties par le vent (idem 1997)
- Fleuves (Lib.-Gal. Racine 1998)
- Polyphème aux troupeaux de songes (A. Venturi édit. 1999)
- Madadayo (idem 2000)
- Jeux en liberté fragile (La Bartavelle 2001)
- A la lisière de l’autre (idem 2002)
- Les gares de la haute mer (idem 2003)
- Rets aux nuages (idem 2004)
- Odeur de nuits d’algues (idem 2005)
- Vanner le sable et le vent (idem 2006)
- Chants de l’inutile (idem 2007)
- Vitres sans fenêtres (idem 2008)
- Où les albatros tombent en écume (idem 2009)
- Apprivoiser l’éphémère (idem 2011)
- Saules sauvages (idem 2012)
- Courir après le vent (idem prévu 2013)
- L’annonce (éd. Mélibée 2013)
- Quatrains épars (éd. Mélibée 2013)
La poésie d’Angelo Venturi est celle de la “non-comparaison”.
Il n’y a pas un “sujet” qui compare ou se compare.
Le “sujet” et l’ “objet” ne font qu’un.
Angelo Venturi, dans sa quête inépuisable de l’autre, dans ses errances à travers les souffrances du monde, croit au pouvoir CREATEUR de la poésie.
Un poème serait stérile s’il ne créait d’autres poèmes chez ceux qui le lisent ou l’écoutent: des poèmes nouveaux, car ils seraient nécessairement liés à un vécu et à une capacité de sentir et s’émouvoir propres à chacun.
Le poète serait alors, indépendamment de son vécu, non seulement un auteur, mais surtout un créateur.