Désert fleuri de genêts d’étoiles

L’orage n’est pas loin.
La plaine l’attend.
L’infini a des yeux de grêle transparente
Hantée d’espoir.
Sous les bouleaux sommeillent les songes
Trop las d’attendre.
Il est des oiseaux de mer perdus dans le désir
Masqué d’un ruisseau de coupoles d’herbes.
Des glaces
Indolentes
Naviguent dans tes yeux
Battants ouverts sur le présent qui devient passé.

Steppes
Désert fleuri de genêts d’étoiles
Chevaux aux odeurs de vent
Vêtus de saisons qui migrent
De fronts étoilés
D’orages qui appellent les goélands.
La soif se promène
Les songes naufragent
La vie n’atteint plus le large
Les feuilles de la dernière saison
Tombent
Avec les papillons du printemps.

L’eau
Dune d’espoir
Coule avec l’espace.

Respirer le soleil.

Le bonheur
Tombera
Avec la lune
Dans les roseaux en fleur.

L’orage n’est pas loin.

Juin 2005