Il y a un lierre de goélands qui monte
sur l’arbre du désir .
Chuchotement d’ailes et caresses non dites .
Mon regard s’en va très loin
Là-bas
Où l’été tremble à l’horizon avec les papillons
échappés des mains vides .
Mon corps est absence .
Je n’arrive plus à retenir mon âme .
Elle s’agrippe au lierre
A l’arbre
Au désir .
Là-bas il n’ y a plus rien qui tremble .
L’horizon est vide .
Mais si tu regardes bien tu verras peut-être
un goéland qui revient .
14 Juin 1998