Collines de basalte dans l’or des sables.
Les enfants
Bergers
Parlent avec la lune et les étoiles.
Monde du songe où l’on invente son monde.
Blés en herbe au pied des collines.
Plaine où courent les nuages
Où tremblent les coquelicots
Les blés
Les avoines.
Le regard poursuit la plaine.

Le basalte appelle l’orage.

Volée de cygnes blancs et d’éperviers
Delà les nuages
Sur les hauteurs
Sur le basalte
Qui se fait orage.
Dans un ciel bien mûr
L’amour nous offre des branches d’éclairs
Des foudres tendres.

Secrets enfouis dans les racines
Dans l’écorce des sous-entendus.
Course inattendue de l’incendie qui se propage
Avec le vent
Le désir
Le sourire du chant des blés en devenir.

L’harmonie du visible est appel.
L’inséparable est promesse.
Les aigles nichent la beauté sur le basalte.
La lune l’éclora à minuit
Sur les paumes de l’âme qui avance.
L’amour l’attend avec la vie de ses songes.

Insoutenable lumière à l’orée du jour.

Avril 2007