Des pas montent l’escalier

 

Des pas montent l’escalier
Ils résonnent dans mon corps 
Ils courent dans mes veines
La fièvre est à ma porte 
Mon coeur bat plus fort 
J’oublie de respirer 
Les pas montent l’escalier 
Ils s’arrêtent un instant 
On lit mon nom sur la porte 
Ma main est sur la poignée 
Les pas montent l’escalier 
Ils s’en vont plus loin 
A une porte qui s’ouvre
Sur des voix et des rires
A une porte qui se ferme
Blessure du silence
D’où s’en va mon espoir
Où se meurt mon attente…

Décembre 1988