Embruns de soleil sur la mer.

Un cheval vêtu de nuit.

Nostalgie d’un accordéon blessé
Qui pleure sur la berge de mon âme en exil
Où la route
N’arrive jamais.

L’espace et le temps n’ont que des rails
Interrompus
Par les visions qui s’effacent
Sous le sabre de l’innocence
Rencontrée
Par hasard
Au bout d’un chemin inconnu
Où crie l’espérance.

L’amour reconstruira
Fidèle
La voile et le gouvernail du bateau
Pour le voyage de retour
Le voyage du grand large
Guidé par le sourire des rives lointaines
Par le regard des émotions
Aux yeux d’aventure.
Je te parlerai avec les îles
Dispersées
Par le geste insensé de l’indifférence
Et je les rassemblerai en bouquet
Pour te les offrir le soirs de solitude
Où nos pensées
Aiment se dessiner
Sur l’ardoise du désir.

Je dessinerai ton visage
Tu dessineras
Le mien.

Juillet 2004