La galaxie est ta couverture

au petit Jonathan d’Orval

Au-dessus de l’étang
Où tu gis
Suffoqué
Une pierre autour du cou
La galaxie est ta couverture
L’eau et la nuit te chantent des berceuses
Inconnues
Inventées pour toi
Pour t’embrasser
Te dire que tu n’es pas seul
Que les étoiles t’attendent
Au nombre de l’infini
De l’éternité
Et qu’elles pleuvront
Avec douceur
Dans ton regard
Sur ton sourire
Si doux
Si fragile
Sur ton visage
Aux yeux pleins de cerfs-volants
D’ailes
De nuages blancs.

Et tu partiras
Vivant
Vêtu de voyages et de songes
Sur nos chemins
Où il y aura tant de sources
De caresses
De matins.

La lumière verte des vignobles
Rassasiée de soleil et de feuilles
Te prendra par la main.

Août 2004