La mer s’est habillée d’horizons inconnus

Parcourir l’infini
Sur les sentiers du jour qui s’en va.
L’infini est chez-lui.
Il nous regarde de ses yeux d’horizons
Poussière dorée
Delà les amours des dunes
Du sable
Du désert qui n’arrête jamais de chanter.
Serrer la main du vide
Sans y croire
Avec les yeux trop pleins de promesses
D’espoir.
Je te chercherai dans tous les déserts
Aucun grain de sable ne nous oubliera.
Qu’importent les hyènes au fond de l’oued
Je ne deviendrai jamais une âme solitaire.
Des lunes se cherchent sur la mer
Elles veulent s’oublier dans les dunes
Et attendent ton regard
Pour fleurir sur les talus de l’inespéré
Qui n’a pas de nom.
J’ai voulu en donner un à l’infini.
Tu ne t’en souviens pas
C’était au bord des chemins perdus
Ceux que j’essaie de retrouver les soirs d’enfance
Où l’on voudrait se revoir
Se parler
Malgré l’horizon peuplé de rien
D’images fanées.

Cèdres dans la brume.
Songes tombés de la falaise.
L’espoir les a sauvés.
La mer s’est habillée d’horizons inconnus
Immenses.
J’en ai appris les sentiers.

Janvier 2004