Le ciel est bas

à Odile

Sentiers de la mer du Nord
Aux senteurs d’églantiers et de nouvelles lunes.
L’enfant auroral arrivera au couchant.
Je l’attends sur le sable et l’écume
Immobile
Pour lire les hiéroglyphes de ses pas
Effacés par le vent d’un espoir inutile.
Ne t’en va pas
Tu as peut-être quelque chose à dire
Avant de retrouver les déserts
Les champs où tu disperses les étoiles
Qui se donnent toujours rendez-vous là-bas
Au bord de l’horizon qui fuit
Où les amis de l’inespéré
Espèrent
Malgré les brûlures de l’âme
Et les nuits du corps qui a froid.
J’entends la symphonie des soirs interminables
Explorer ton infini.
Ecoute-moi
Le ciel est bas
Près de nous
Le soleil touche les arbres
Les incendie
Pour toi.

Janvier 2002