Le silence des loriots

à  Angela et Piero

   

 

J’ai cru que les cerisiers avaient fleuri cette nuit. Mais… le givre en fleur n’a pas de vie.
    Aux pieds nus de l’absence le silence des loriots fait son nid. Il y a longtemps qu’ils sont partis.
    Si un jour tu les entends revenir, cours vite sur les hauteurs, préviens l’espoir et… n’oublie pas de passer chez le désir.
    Je viendrai très tôt le matin écouter leur chant assis sous les cerisiers en sourire.

Novembre 1994