L’enfant de l’aube (devant un tableau d’Alexandra Allard)

 

 

A l’orée du matin
L’enfant
Des profondeurs de l’aube
Le regard
Lavé des silences de la nuit
Les mains
Serrées à l’écume du temps
Va
Abreuver de jours et de songes
Son corps
Mouvant
De lumière et d’ombres
D’espoirs bleu-désir
où tout peut éclore
Les pleurs
Le sourire…

Septembre 1991