Lilas de couchants sur la colline

Haies de l’éphémère sur ton visage
Miroirs de racines blanchies par le temps
Lilas de couchants sur la colline.

Tout chante.

Rencontre du matin avec les frangipaniers.
Rizières mûres.
Blondeur.
Temples dans la brume.
Offrandes de fruits et de fleurs
Aux esprits de la montagne.

Il est une tiédeur de banians à la lisière du désir.

Moisson du riz dans les champs.
Or vert et tas de chaumes trempées.
L’amour voudrait survivre aux rosées.

Je poursuivrai les étoiles
Heureux de les voir tomber
Dans le bleu des luzernes.

Crépuscules en lumière sur les grèves.
Le fleuve parle à la beauté qui passe.
Feuilles de mûriers colorées d’espérance.
La solitude s’absente.
Fragilité de l’amour peint en soleils qui tombent.
Soif de la lumière sur les traces des dromadaires
Sur la voie des navires aux voiles d’aventures.
Dans le sable et sur le pont les corsaires s’appellent.

Présence du jardin perdu qui se cherche.

L’infini est à nos portes.
Les feuilles des trembles mûrissent au vent.
La colline se revêt de visions et de légendes.

Au loin
Dans le lointain de mon sourire
Les lilas sont en fleur.

Tout chante.

Juillet 2007