L’orage court les collines

L’orage court les collines
Il chante les horizons oubliés
Ceux du sable
Des mers asséchées.
Le tonnerre roule avec les éclairs
Sur l’infini
Aperçu un soir de solitude
Delà les prairies de mon âme
Delà l’immensité du songe
Qui croit
Malgré les illusions déçues
A l’au-delà du visible
A un ciel de nuages qui paressent
Sans questions
Sur les routes de l’inconnu.
Dis-moi que tu reviens.
Les arbres du printemps
Vert-jaune
Chantent les amours du matin
Attendues avec les marées
Vêtues d’oiseaux
D’air léger
Où s’abîment les miroirs sans tain.
Dis-moi que tu reviens.
La mer respire
S’endort
En contrebas de ma vision.
L’orage s’en va
Sur le fil de l’horizon
L’air peiné des vagues qui se lèvent vers lui
Et disparaissent.
Monotonie de luttes qui ne se renouvellent pas
Qui tombent dans l’oubli.
Dis-moi que tu reviens.

Il est une forêt sur la colline
Elle joue avec le vent
Avec les nuages
La pleine lune
L’orage.

Avril 2004