Lumière sans ombre

 

 

Chants de merles dans la rosée
Branches mêlées d’un chêne qui ne sait plus se peigner
Pleine lune dévorée par les corbeaux à l’aube.
Le vent crie les peurs de l’enfance.
L’été revient sur les sourires du jour.
Les étoiles voudraient se placer quelque part
Tomber peu à peu dans les horizons de mon âme.
Tu m’as vu les cueillir à l’orée du désir
Qui naîtra avec ma lumière sans ombre.

Décembre 2003