Passé

 

 

Photos empilées
Eparpillées
Vieux journaux
Tiroirs ouverts
Débordants d’inutile
Lettres jaunies avec des songes sans cils
Vêtements épars pour déguiser les déceptions
La solitude de l’automne
La mer qui se meurt quelque part
Dans les yeux qu’on a toujours espérés
Où le regard s’absente
Où le vent est toujours prêt à s’en aller.

25 avril 2002