Pluie de silences

 

 

A l’ombre de ceux qui se taisent
Il y a une odeur mûre d’espoirs qui se fanent.
Sur mes épaules la soif devient trop épaisse.
Comment soulever mon visage…
Mon regard est fragile.
A la pluie de silences
N’ajoutez pas les rires de l’orage
Les faux inutiles
La mort des huppes de l’enfance.

Octobre 1994