Couchant d’ailes

 

 

 

 

 

 

Chant lointain d’oiseaux qui traversent l’automne.

L’été ne se résout pas à partir.

Les genêts sont en souvenir

Les martinets habillent le couchant d’infini

Volé au vol des galaxies

Très haut

Où l’esprit se repose.

 

 

Ailes immenses perdues dans la mer.

Visages qui se cherchent et se retrouvent.

Le désir est sur leur chemin.

Veux-tu être la réponse des dunes oubliées ?

Les éperviers attendent le couchant

L’ombre de la nuit

Avant de parler au vent.

 

 

Nuages d’ailes au bout de la plaine.

Les sansonnets se mettent en grappe sur les mûriers.

Branches de banalités

Criardes

Qui cherchent

Qui croient toujours avoir trouvé.

Qu’elles sont lourdes à porter.

 

 

Les nuages se mêlent aux grues et à l’amour.

Ils passent au-dessus des arbres

Ils nous appellent

Ils nous illuminent d’espoir et de désir.

Veux-tu être l’aube du couchant ?

Si tu m’attends à l’orée du jour qui s’en va

J’arriverai avec un bouquet de nouvelles lunes.

N’oublie pas les songes qui avancent

Sur les sentiers qui tendent leurs mains

Avant que le ciel ne se brise.

 

 

Ailes à la dérive.

Fragilité du couchant.

 

 

 

 

 

Août-septembre 2009