Sur les hanches du soir
Courent les illusions du songe.
En bas
Le désir paresse sur les rochers.
Pluie d’étoiles et de regards au large.
Hameçons vides.
Ecume de fils inutiles.
Tout en haut
Delà la falaise
Le désert respire l’océan.
Horizon de navires chargés de songes.
Caravanes de visions sur le sable aux couchants.
Il est des délires dans les trains qui passent.
Je cours éperdu sur les chemins aux miroirs.
M’attendras-tu à l’ombre de la falaise
Où les oies sauvages
Parlent
En rentrant vers le Nord
De joncs et de voyages ?
J’avance sur les galets des lassitudes
Avec mon filet de mirages
Contempler les divagations de l’espoir
Ensablé dans le désir
Qui voudrait tout croire.
Ascension de l’amour sur la paroi aux illusions.
Chute.
Sang.
Sur les rochers
Seul
L’amour se meurt.
Résurrection.
Avril 2009