J’ai senti
Sur mon âme
La caresse de ta présence.
Envol
Immense
De pélicans sur la plage.
Les nuages jouent avec ma quête de lumière.
Le vent m’appelle.
Je l’ai vu courir sur la plaine.
Il me parle de champs d’avoine
De coquelicots en sang
Sur la course du regard
Du délire
Invaincus à la lisière des arbres
Où les oiseaux ne veulent pas mourir.
Cascades d’eaux transparentes.
Pétales de neiges sur les ombres du soir.
La plage est proche.
L’invisible nous parle de ses mains perdues
Cherchées
Sur les sentiers indociles de l’amour qui vient.
L’âme sait-elle les gestes des lointains
Qui fuient en cachant le visage ?
La mer chasse les nuages.
Il est des voiles rouges dans mes mains.
Je les déchirerai
Avec l’orage
Au lavoir des songes
Qui appellent les visions de l’enfant.
L’invisible est au rendez-vous des regards.
Novembre 2008