Chemins inconnus

Je cherche mon chemin dans les terrains vagues.
Figuiers de barbaries en haies épaisses
A l’orée de l’espoir.
Incandescence du vent sur mes lèvres.
Tes mains de nuages caressent les lointains.
J’imposerai sur ton front le feu de mon élection
Le sceau de l’infini qui appelle les joies du matin.

Tu renais avec les saisons et les arbres
Dans la splendeur du vivant qui exulte en sourires
Où s’apaisent les regards émerveillés
Les visages éblouis éperdus
La lumière attendue dans nos mains
Les galaxies chassées par les renards
Par la nuit tiède qui court dans la plaine.

J’ai croisé la liberté dans les geôles du désert
Les ailes éclamées
Tête baissée
Les mains tendues à l’éclat de l’orage
Qui vit le délire folie des songes
L’ivresse du vent qui parle à l’éclair
Qui crie et acclame le vol des nuages.

J’ai décidé de suivre la foudre
La danse du soleil dans les tournesols qui se fanent
La sarabande des joncs dans les marais
Où zigzague la beauté du temps espace
Qui tombe et se brise en pluie de lumière.
Le feu chante l’épanouissement des lys oiseaux
Avant de rassembler les nids des branches mystère.

Les bruyères sentent l’écume du nord
La poussière des ruches sous le printemps
Les rires envolés du vent dans les ailes goélands
Cerfs-volants libres
Libertés cerfs-volants.

Janvier 2012