Consolantem me quaesivi et non inveni

au lycéen que j’étais

Gethsémani
Silence indifférence des oliviers
Agonie
Solitude
Abandon
Angoisse
Larmes de sang

Trahison.

As-tu trouvé quelqu’un qui me console ?
L’espace a jeté le temps dans le vide.
Consolateur des larmes
Tu enroules mes blessures d’infules de lumière
D’écharpes de fragrances et de harpes
Tu laves mes pieds de tes regards
Souffle resplendissant du vent impétueux
Qui court dans les contrées de mon être.

Je passerai de branche en branche sur les grands arbres
Oindre les feuilles des splendeurs tombées de ton visage
Transfiguré éperdu de notes étoiles filantes
Chantées au rythme des courants d’eau
Où fleurit le lotus qui craint de perdre son innocence.
Le feu blanchit les taches des amours perdues
Avant qu’elles ne tombent aux mains inutiles
Ombres écloses des bourgeons de l’absence.

Paroles claires incandescentes sur tes lèvres
Sarments mûrs de vignes sur tes hanches
Tu éblouiras de sortilèges ineffables
La beauté de ton sourire sur mes caresses
Qui voudraient se dire en foule de nuages
Courant avec le vent élan de mon âme.
Rosées en givres enchâssées de tendresses
Pour le baiser limpide du ciel perdu sur la terre.

Consolantem me quaesivi et inveni.

Février 2012

* Titre et fin du poème : « J’ai cherché quelqu’un qui me console et je ne l’ai pas trouvé………..et je l’ai trouvé. »