L’orage avance.
La vie explose.
Immersion dans la pluie soif.
Tout est printemps de joie couleurs.
Voile d’éclairs sur l’éclair.
Sursaut de l’immense.
Résurrection.

Envol d’oiseaux pétales dans les brumes du matin.
La clairière écoute la paix lumineuse du jour.
L’amour chante les caresses du monde.
Ton âme épouse l’univers.
Sur les pas mendiant des étoiles erre ta prière
Polyphonie de l’extase au chant des nuages
Au rythme du vent glorifié du couchant.

L’eau se purifie aux sources hantées de soleils
Que les papillons brodent de silence.
Les foins engrangés avec les loriots et le bleu des lézards
Respirent les noctules et les effraies du soir.
Les couleuvres sont les sentinelles du délire
Des ivresses qui rampent
De la désolation mangeuse d’âmes qui tombent.

Le printemps se remplit de songes et de ruches en fleur
D’enthousiasme émerveillé sur les sentiers
Où courent les renards et les casoars.
La vie se multiplie dans les eaux et les branches.
La lumière éclate depuis les confins de ton sourire.
Mets tes mains sur mes hanches et sur mes yeux.
Enfin je verrai ébahi la beauté des nuages.

Danse avec la plénitude de la vie et sa splendeur.
Tu seras l’être des infinitudes qui explosent.
La joie des sous-bois déchirera toute corne de brume.
Elle enfantera l’arbre sublime de l’infini.

Le vent y fera son nid de feuilles toujours vertes.

Janvier 2013