Route qui descend de la ville

à touts les samaritains des hommes

Route qui descend de la ville au désert.
Ceux qui veulent aimer delà les apparences
Les mirages de la soif
Voudraient savoir où est l’amour.
Les brigands et les chacals sont à l’affût
Entre les aloès et les ronces
Pour faire suppurer les plaies et les blessures.

Le désert du cœur est proche.
Le chant de la route a débuté depuis l’aube.
La paroisse et le temple ont passé outre.
Ils ne veulent pas voir les gémissements.
Leur coeur est si fatigué.

Il entend
Accourre
Un passant quelconque de la ville.
Il a pitié.
Il lave les blessures.

Le désert fleurit.
Fulgurances dans le sable.
Incandescence de cerfs-volants dans les nuages.

Mai 2012