– Poèmes –
à Akira Kurosawa
Les saisons ne s’attendent plus.
L’enfant a tendu ses mains.
Personne n’a répondu.
L’arbre n’a plus de cris.
Il y a longtemps que les premiers tonnerres de l’été se sont tus.
L’arc-en-ciel est parti.
Sous l’écorce
A l’abri des finitudes
Un silence de caresses perdues.
L’enfant ne trouve plus la porte.
Son voyage s’est pendu.
Loup y es-tu ?
Novembre-Décembre 1998
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