Silence d’innocence aux chemins inconnus.
Garrigue inextricable.
Soif de dunes et de vagues en couches très douces.
Soif de lointains
D’eaux et de nuages très tendres.
Apothéose de couleurs et de songes.
Absence de neige.

L’amour mûrit dans le désir.
Il se pare des senteurs du plaisir.
Le cœur s’envole.
L’aurore donne ses lèvres aux herbes émues
Où dansent les pluies d’arcs-en-ciel
Les éclairs
Les foudres des plaines en orage.

La bruine blanchit les cœurs en peine.
Le printemps verdira l’espoir.
Les estuaires coulent à la mer de l’aube.
Les ombres cherchent le soleil delà les songes.
Dans les anfractuosités du doute
La lumière sera pure.

Cri de goélands dans la brume.

Transparence du regard.
Les yeux cherchent paisibles celui qui attend
La besace remplie de surprises
De fleurs oubliées
Aux parfums de nuages
Aux chemins pour se rencontrer.

Au bout de l’horizon la clarté avance.
Théorie de visions
Sur les sentiers de la pleine lune
Où les voiles se colorent de voyages
De fleuves
De rivages
D’oies des neiges
De songes blancs.

Décembre 2007