Brumes de lumière

Lointains lumineux
Brumes d’aubes qui se cherchent
Humidité de larmes heureuses.
Le soleil chante la joie immobile du jour.
Parterres de narcisses
Cours d’eau qui s’illumine de blancheur
Haies d’églantiers près du phare.

La mer est vaste delà les sargasses.
Les anguilles explorent les champs et les rivières
Elles poursuivent la liberté de l’inconnu
Sur les chemins du possible
Où tout peut être envisagé
Prévu.
Les songes sauront-ils un naufrage de prières et d’oubli ?

Le désir s’illumine d’amours et de visages.
Sur une branche oubliée ton regard est toujours vivant.
Quelques brumes voilent les projections de hérons
Chargés d’eau
Vers le soleil qui s’abîme dans la lumière attendue.
La merveille du silence nourrit l’esprit qui médite.
Senteur d’oiseaux nouveaux dans les chaumes.

Banalité du savoir.
Il s’arrête aux portes des brumes
Où la lumière part à la conquête du jour.
Caresses d’harmattan sur les dunes à l’infini.
Se perdre dans un couchant inespéré après l’orage.
Nuages de brumes aux tons chauds illuminés
Avant de sombrer en lunes filantes et lucioles
Sur les criquets qui commencent à chanter.

Le vert des plaines m’apporte ta présence.
Le blé mûrit entre brume et oiseaux de mer.
Tu t’envoles avec les voiles des marins
Illuminées et vastes des non-dit.

Septembre-octobre 2010