Instants d’un futur qui traverse le pont du présent

I – Te raconter au matin

L’attente est chaude de ton sang,
Elle a ton visage.
Est-ce depuis l’enfance ?
La soif n’a plus d’âge.
Sur mes lèvres
Je ne sais depuis quand
Chante ton sourire
Mon appel
Herbe tendre.
Mes mains sont immenses.
Elles s’étendent
Avec les ombres du soir
Se répandent
Chaque jour
Caresses éparses
Sur le parvis de l’amour
Où il est si doux de s’asseoir
Et te raconter
Sans fin
Au demain
A l’espoir.

Avril 1995