II – Tourment qui veille
Dormir
Etre ailleurs
Et ce tourment qui veille
Aux aguets
Prêt à bondir
A courir l’infini
Près des sources
Ecloses
Du tout
Du rien…
Qu’as-tu de plus que les autres ?
Est-ce l’amour
Ouvert
Imprévisible
Des profondeurs
Qui prend
S’exalte
Descend
Remonte
Crie
Explose ?
Avec toi
Le corps
S’en ira à l’aube
Vers les hauteurs
Sacrées
Des soifs apaisées
Du long chemin qui se repose.
Avril 1995