II s’est assis près de moi dans la foule au bord du Fleuve. Inconnu, il m’a souri et m’a pris la main. Ses yeux avaient dix-huit ans. Ensemble nous avons regardé passer l’eau du Fleuve. A la tombée du jour il est parti en me laissant dans la main son sourire.
En bas l’eau passait toujours tranquille dans la foule.
Le Fleuve avait un sourire de lumière imprévu. Le mien.
Décembre 1992